Note générale :
|
Michel Quint est né dans le Pas-de-Calais en 1949. Professeur de lettres et de théâtre, il a écrit plus d'une vingtaine d'ouvrages, romans noirs, nouvelles et romans policiers. Il a obtenu le Grand Prix de la littérature policière en 1989 pour "Billard à l'étage". Il connaît aujourd'hui un succès extraordinaire avec "Effroyables jardins", traduit dans une quinzaine de pays, adapté plusieurs fois au théâtre et bientôt au cinéma, dans une adaptation réalisée par Jean Becker.
|
Résumé :
|
Mais que signifie à la fin le nez rouge, comme abandonné, oublié sur la couverture ? Il est d'abord l'absence d'un père dont il a connu l'histoire trop tard, pour découvrir quel héros était ce père, ce qui lui aurait évité les sarcasmes méprisants du "morveux" qu'il était alors. Du mépris, il en avait aussi, et à revendre, pour l'oncle Gaston et la Nicole, sa petite femme potelée. Mais voilà qu'un jour, tous sur leur trente et un, ils sont allés ensemble au cinéma. Et dans le générique, un nom allemand est apparu, et tous ont été parcourus par un frisson que l'auteur, adolescent, ne pouvait pas comprendre. Pas encore. Il a fallu attendre la fin de l'histoire. Celle qui a fait de son père, d'un simple instituteur qui faisait aussi le clown le dimanche, pour arrondir les mois difficiles, un résistant. Un résistant - avec son nez rouge - à toutes les indignités de la guerre et à toutes les mascarades, à toutes les pitoyables pitreries d'après-guerre, où les accusés finissent par apparaître comme les véritables augustes aux cheveux rouges.
|